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Entretien

Jérôme Marin

Mise à jour le 29/01/2018
Découvrez le portrait de Jérôme Marin, directeur artistique.

Depuis combien de temps dirigez-vous la troupe de Madame Arthur ?

On est ici depuis 2015. Madame Arthur est restée fermée pendant 7 ans. Notre question principale n’a pas vraiment été de devoir redynamiser le lieu, notre job a été de faire une proposition cabaret, qui a été volontairement axée sur l’ADN travesti de la maison. Madame Arthur, qui a ouvert en 1946, était un cabaret travesti dès le départ. Le premier cabaret travesti de France. On a voulu faire des propositions un peu décalées, plutôt artistiques plus que “variété”. On est à Montmartre, le berceau du cabaret artistique. L’idée c’était de faire un spectacle qui n’est jamais le même chaque soir avec des artistes différents tout le temps, que ce soit un peu dingue !

Comment se passe cet échange avec tous ces artistes ?

En ce moment, nous avons une vingtaine d’artistes qui tournent dans la troupe : il y a un socle de 6 personnes qui sont un peu la première division, les anciennes de Madame Arthur. Et puis autour de nous, on a plein d’artistes qui gravitent donc c’est à moi de créer un peu les rencontres à l’intérieur de cette maison. On peut faire des chansons de la Renaissance ou des choses très modernes voir populaires, très variété. Parfois, on reprend la Danse des Canards en version ré-agrémentée !

Vous débutez un nouveau spectacle au Divan du Monde ?

Nous avons une petite expérience sur la scène du Divan du Monde mais disons que là il y a plein de petites choses sur lesquelles il faut être vigilant. Notre souci à nous, c’est notre rapport au public ! Nous avons par exemple choisi de ne pas retourner dans les loges quand on est chez Madame Arthur. C’est notre marque de fabrique. On sort de scène et on est avec le public, il peut nous interpeller, on fait la police quand il y a des gens qui sont un peu trop indisciplinés, des choses comme ça. C’est un espèce de bordel géant !

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