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Entretien

Jeanne Gaffet

Mise à jour le 29/01/2018
Découvrez le portrait de Jeanne Gaffet, coopératrice à la Louve.

Comment une coopérative solidaire arrive à garder des prix bas ?

C’est très simple. C’est une structure à but non-lucratif. Tous les bénéfices sont reversés dans la coopérative pour faire des investissements ou employer une personne supplémentaire. On a aussi une marge unique de 20% ce qui permet une grande lisibilité au consommateur. On est dans l’obligation d’offrir ce dont les consommateurs ont envie : une large gamme de produits pour pouvoir faire des choix et une certaine liberté d’arbitrage budgétaire. Il y a du bio et du pas bio, des produits artisanaux ou des produits industriels.
La coopérative c’est une souscription. On achète des parts sociales. C’est un investissement initial de 100 euros.
Pour être membre actif, il faut s’inscrire à un créneau de travail de 3h toutes les quatres semaines, ce qui vous donne le droit de faire vos courses. On a des membres de notre quartier Amiraux-Simplon, et de tout le 18e.

Le fait de travailler dans le magasin, ça solidarise les gens ?

C’est un petit peu ça l’idée, de vraiment s’inscrire dans l’économie sociale et solidaire. Il y a beaucoup d’échanges d’informations autour de l’alimentation ou de l’écologie entre les gens. Ce ne sont pas des choses qui sont quantifiables. Mais il y a des groupes comme le groupe de convivialité qui organise des évènements, des sorties ou des ateliers cuisine. On a un public très éclectique, donc il y a beaucoup d’échanges qui se passent de manière informelle.

Qu'est ce qui vous a motivée ?

Le projet en lui-même, j’étais très sensible à l’économie sociale et solidaire. J’ai décidé de le mettre au coeur de ma vie. Cette idée sous-jacente de proposer de la nourriture de qualité et que ce soit les gens qui la produisent et qui réussissent à en vivre et non pas les bénéficiaires de dividendes. Être dans un circuit économique sain de l’alimentation. Ce qui m’a vraiment accrochée à ce projet, ça a été le mode de fonctionnement.
Il y avait une participation extraordinaire des bénévoles.

La Louve : 116, rue des Poissonniers
cooplalouve.fr

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