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Actualité

Geneviève Bachelier

Mise à jour le 25/01/2018
Artiste

Ça fait combien de temps que vous vivez dans cet appartement à la Goutte d'Or

Ça fait 42 ans que je vis ici et je suis devenue propriétaire en 95, c’est un petit deux pièces. Alors ici c’est la 2e pièce, je vous reçois comme ça hein, à la bonne franquette ! Voilà donc, c’est une petite maison ancienne, il n’y a pas de chauffage central. Donc je n’ai jamais eu de chauffage, je me chauffe au feu de bois, j’achète mon bois.

Comment avez-vous commencé à travailler avec les enfants du quartier ?

J’étais lissière d’art. Quand je suis arrivée, il y avait juste une vague association, c’était le début des Enfants de la Goutte d’Or. Avec eux, j’ai commencé à animer des ateliers de tissage et de peintures pour les enfants du quartier. J’ai fait tout un tas de choses avec les enfants du quartier, avec les associations en bénévole pendant toute ma vie ! Il n’y a pas très longtemps que je ne le fais plus. Je suis ensuite passée à la peinture, j’ai obtenu des murs peints dans le quartier et notamment le mur du jardin de la rue Polonceau qui est tout de même resté plus de 20 ans.
Et tant d’autres encore ! J’ai aussi eu l’idée de créer les Portes ouvertes des ateliers d’artistes du quartier qui fonctionnent encore aujourd’hui.

La Goutte d'Or d'il y a 42 ans, c'était comment ?

C’est très long à expliquer, il me faudrait au moins 3 heures ! C’était un quartier populaire de Paris comme il y en avait d’autres. C’était des habitants populaires et immigrés. C’était des travailleurs, une dame qui était gantière, c’était des espagnols, des portugais, des maghrébins, des français. Mais j’ai adoré tout de suite, puisque j’avais beaucoup voyagé, c’était comme le voyage sur place !
Je suis attachée à mon quartier, avec une jolie vue depuis mon appartement sur un petit jardin. Il reste un quartier populaire qui a une âme.
Mais finalement, quand on est artiste, il y a matière à travailler et créer partout.

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