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La propreté et le tri vus par les collégiens ! #JournalDesCollèges

Mise à jour le 31/05/2018
La propreté est un sujet central pour la municipalité . Chacun.e doit pouvoir bénéficier d’un environnement propre. Les moyens engagés pour nettoyer davantage nos rues et les rendre plus agréables ont récemment été augmentés : effectifs de personnels supplémentaires, nouveaux engins de nettoyage… Mais la propreté dépend aussi du respect par chacun.e de la voie publique : c’est l’affaire de tou.te.s. Ce sujet, qui concerne tou.te.s les habitant.e.s de notre arrondissement et de paris, a reçu l’attention des élèves de 6e du collège Dorgelès. Accompagnés une journaliste, ce sont eux qui ont pensé et écrit cet article…

«Tout le monde doit être citoyen» …Une rencontre avec Gilles Ménède

Adjoint à la propreté, Gilles Ménède a répondu aux questions des élèves du collège Roland Dorgelès et présenté les nouveaux modes d’action de la Mairie pour améliorer la propreté de l’arrondissement.

Clément : Pouvez-vous vous présenter ?

Gilles Ménède : Je m’appelle Gilles Ménède, je suis élu à la mairie du 18e en charge de la propreté depuis 2014. C’est mon premier mandat. J’ai par ailleurs un métier, je travaille dans l’informatique.

Thao : Quels sont les endroits les plus sales du 18e ?

G.M: Je ne sais pas si l’on peut parler des endroits les « plus sales ». Parlons plutôt des « moins propres », là où le nettoyage doit être plus fréquent. Autour de Château-Rouge, par exemple, il y a de nombreux commerces de gros ou de demi-gros et donc de nombreux emballages en cartons. Il y a aussi davantage de fréquentation et de mouvement qu’ailleurs. Autre exemple, au Nord de l’arrondissement, près des Portes de Paris, les gens déposent leurs encombrants ou des gravats, pensant ne pas être vus alors qu’ils pourraient utiliser les déchetteries.
D’ailleurs, en ce qui concerne les petits déchets du quotidien, vous savez qu’ils doivent être déposés dans les corbeilles de rue que les services de propreté vident et remplacent chaque jour. La mairie s’engage aussi à ce que tous les immeubles soient équipés des trois poubelles afin de pouvoir faire le tri. S’il manque une poubelle à verre dans un immeuble, il y a généralement des colonnes à verre dans les rues !
De plus, le 18e arrondissement expérimente un nouvel équipement : les trilib’ ! Il s’agit de gros bacs fixes, placés à certains endroits de l’arrondissement et dans lesquels les habitants peuvent trier leurs déchets.
Ils sont accessibles 24 heures sur 24 ! Il y en a dix dans l’arrondissement et on prévoit d’augmenter leur nombre rapidement.

Maxime : De quels moyens disposez-vous pour entretenir les rues du 18e ?

G. M : Il y a beaucoup de personnes qui nettoient les rues du 18e. Il y a les agents de propreté qui balaient les rues tous les jours, ils sont entre 400 et 450, dont 60 environ qui conduisent les petits camions, pour laver les rues et ramasser les encombrants.

Paul : Pensez-vous qu’il soit nécessaire d’augmenter les moyens humains, les moyens en matériel et la fréquence du nettoyage pour améliorer la propreté ?

G. M : Cela ne suffit pas ! C’est ce que l’on a fait depuis 3 ans. On a embauché 260 personnes de plus sur l’ensemble de Paris et 20 personnes rien que pour le 18e.
On a acheté de nouveaux matériels : 5 nouvelles laveuses, une débrousailleuse électrique et une micro-aspiratrice de trottoir. On a donc fait des efforts pour renouveler le matériel et il est plus écologique. Les machines, qui auparavant fonctionnaient au diesel, sont électriques et facilitent le travail des agents.
Concernant la fréquence, on l’adapte selon les quartiers. Les balayeurs passent et nettoient tous les jours, et procèdent à un lavage complet au moins une fois par semaine, parfois deux ou trois fois ! Augmenter la fréquence de nettoyage est possible mais s’il y a toujours des habitants qui ne respectent pas la propreté le problème persiste. Tout le monde doit être citoyen !

Robinson : Peut-on être verbalisé quand on salit ?

G. M : Absolument. Le montant de l’amende est de 68 euros si on jette un papier par terre ou un mégot qui pollue 500 litres d’eau ! 250 000 tonnes de mégots sont jetées dans la rue chaque année et il y a eu il y a deux ans, une campagne de sensibilisation à ce sujet! A ce propos, la prochaine journée de nettoyage participatif aura lieu le 9 juin 2018. On espère qu’il y aura du monde !
En savoir plus sur la Journée du Grand Nettoyage

La Journée du Grand Nettoyage vous donne rendez-vous le samedi 9 juin pour nettoyer ensemble notre 18e !

Rendez-vous place Jacques Froment de 9h à 13h pour y participer !

Robin : Que pensez-vous du problème des rats ?

G. M. : Il y a beaucoup de rats au niveau de la Seine et à proximité des chantiers. Dans le 18e, ce phénomène a pu être observé suite aux travaux du tramway. Ainsi, le square Maria Vérone a dû être fermé pendant deux mois afin de lutter contre le problème des rats. La mairie s’est donc attelée à ce problème, a dératisé le square qui a pu rouvrir dans de bonnes conditions !

Chiara : Que pensez-vous de l’application « Dans ma rue » ?

G. M : Depuis trois ou quatre ans, il est possible de prendre rendez-vous pour déposer ses encombrants sur le trottoir et les services de propreté de la ville s’engagent à les enlever. Le rendez-vous se prend sur l’application « Dans ma rue ». Il est possible de préciser ce que l’on va déposer et le volume des déchets afin que la camion soit adapté.
Les services de propreté peuvent gérer 250 rendez-vous par jour, c’est beaucoup ! L’application permet à n’importe qui de signaler un problème et c’est très bien. Elle est géolocalisée et classe les différents problèmes : propreté, dysfonctionnement d’une installation publique (lampadaire défectueux par exemple). En fonction de l’anomalie, elle transmet directement au service concerné. De nombreux habitants du 18e ne connaissent pas encore cette application mais de plus en plus l’utilisent. La propreté, c’est autant le travail des agents que des citoyens.

Betty : Quels sont les problèmes que vous rencontrez encore concernant la propreté?

G. M : Les plus importants sont les dépôts sauvages d’encombrants, des matelas, des meubles, des frigos dont nous avons parlés, c’est notre principale préoccupation. Tout cela pollue l’espace public ! Les autres problèmes rencontrés sont les épanchements d’urine. Au final, la Mairie fournit un gros travail pour entretenir les rues.
Propos recueillis par Clémence, Betty, Chiara A, Maxime, Thao, Paul, Robinson, Alfoussény, et Robin.

Mission : nettoyer le 18e pour une poignée de déchets

Quand ?

Le samedi 7 avril à 9h30, des habitants du 18e arrondissement se sont réunis pour participer au nettoyage participatif. Le temps de se préparer, l’opération a commencé à 10h30 et s’est terminée à 12h30.

Quoi ?

Organisé depuis plus de trois ans, il a déjà eu lieu dans le quartier de Clichy Grande Carrière, Amiraux Simplon, près de la mairie du 18e et Porte de la chapelle. Les habitants sont prévenus via les réseaux sociaux, Instagram, Facebook, Twitter, ou des flyers. L’opération a aussi été annoncée sur le site de la mairie et des mails d’invitation ont été envoyés.

Pour y participer, les habitants devaient être équipés de protections (des gants) et d’un matériel spécifique (des pelles des balais, des pinces et des roule-sac) pour ramasser les déchets. Revêtus de gilets jaunes, trois équipes ont sillonné le quartier de la rue Letort jusqu’à la rue Versigny.

Qui ?

L’association « Village Clignancourt », soutenue par la Mairie du 18e a organisé ce grand nettoyage. Gilles Ménède, élu responsable « propreté » était présent toute la matinée du samedi. 50 personnes se sont rassemblées pour se répartir le travail. Pour informer les habitants, un stand était à leur disposition Porte de Clignancourt, face au restaurant Mc Donalds. Un cahier de doléances leur permettait d’inscrire leurs réclamations.

Pourquoi ?

Le nettoyage participatif sert à sensibiliser les citoyens et à réduire les incivilités comme les dépôts sauvages d’encombrements, les épanchements d’urine ou les mégots jetés dans les caniveaux qui polluent l’eau utilisée pour nettoyer les rues. Les commerçants sont fortement incités à nettoyer la devanture de leur magasin mais n’y sont pas obligés. Avant l’opération du samedi 7 avril, les services publics n’ont pas nettoyé les trottoirs.
Kenza, Sophie, Destiny, Anaïs ,Matheo, Jasser, Raphaël, Tom, Violette

Zoom sur… Carton plein : ça déménage !

Carton plein est une association écologique et solidaire qui permet aux personnes en difficulté de rejoindre le monde du travail.
Créée en 2012 pour aider les personnes en difficulté, Carton Plein a commencé par collecter des cartons pour le recyclage. L’association s’est par la suite tournée vers le réemploi des cartons et leur revente, soit en l’état, soit sous d’autres formes (confettis pour le compost, papier bulle). Elle collecte actuellement 5000 cartons par mois : de quoi faire de nombreux déménagements !
D’ailleurs, l’association propose également un service de … déménagement ! Les membres de Carton Plein en réalisent en moyenne une vingtaine par mois à vélo et avec l’aide de remorques pour les gros meubles ! Un mode de transport écologique, accessible à tous et qui ne nécessite pas de permis de conduire. Un ou deux voyages en vélo, une remorque, trois volontaires et le tour est joué !
Aujourd’hui, cinquante employés, des salariés en insertion, appelés « valoristes », chargés de transformer les cartons, travaillent pour Carton plein. Ces salariés ont vécu dans la rue et ont parfois connu des addictions. Mais les dix permanents de l’association qui les ont recrutés leur font confiance. Ces « valoristes » retrouvent le monde du travail en travaillant d’abord 3 à 6 heures par semaine. Puis ils sont souvent embauchés dans d’autres entreprises. D’origine polonaise, Tomàsz, aujourd’hui en CDI, a pu se réinsérer en travaillant chez Carton plein, véritable tremplin pour l’emploi. En résumé, Carton plein est une association pratique, écologique et solidaire !
Article écrit par : Judith, Chiara L., Louison V., Louison H., Ulysse, Aziz, Ilyass, Kayrane, Armance.

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