Après Rosa Parks fait le Mur sur l'engagement et les discriminations, le collectif GFR revient avec Passerelles sur le thème "jeunesse, violences et espace public", dont le premier rendez-vous s'est déroulé du 22 au 25 novembre dernier. Retour en image sur cet événement artistique et participatif.

Pour cette première édition de Passerelles, GFR a invité l’artiste Sean Hart à travailler sur la relation des jeunes à leur quartier, à l’espace public et à la violence sous différentes formes.

Douze adolescent.e.s, âgé.e.s de 15 à 17 ans, mobilisé.e.s par les associations jeunesse Entr’aide et Espoir 18, ont réalisé avec l’artiste un stage d’écriture intensif d’une semaine lors d’un séjour à l’extérieur de Paris afin de créer des textes, des "punchlines" engagés et poétiques, qui sont ensuite devenus des œuvres pour la rue.

Pendant ces 4 jours, les œuvres créés par les participants avec Sean Hart ont envahi les rues des quartiers Marx Dormoy et Riquet, le court métrage réalisé par l’artiste a illuminé un mur et la danseuse Nach a donné une interprétation krump du projet Passerelles.

En prime, chacun.e a pu sérigraphier le texte de son choix sur un t-shirt avec l’aide de l’association Créaquartier. Une belle manière de faire perdurer et voyager les punchlines des jeunes auteurs et montrer qu’"on ne se tourne pas les pouces, on se serre les coudes".