« Sugoï » c’est le mot que j’utilise le plus fréquemment quand je suis au Japon, où j’ai vécu pendant deux ans et demi. Qu’il s’agisse d’architecture, de cuisine, de technologie, des traditions ou de la vie quotidienne, l’étonnement est partout. Fascinant, ce pays qui continue de prospérer économiquement, malgré les grandes destructions successives. Enthousiasmant, par ses richesses culturelles et ses singularités.

Le fleuve Dotonbori traverse la ville d’Osaka. Sa promenade et ses grandes galeries marchandes alentours sont un spectacle foisonnant où un grand nombre de Japonais et de touristes aiment se balader, faire du shopping, aller dans les nombreux restaurants et bars, et goûter la spécialité culinaire de la ville, le takoyaki (boulette de poulpe) ou ses fameux crabes.

La vue panoramique de Kobe témoigne de la densité de cette ville qui, grâce au tempérament volontaire et à la discipline des Japonais, a su se reconstruire : détruite en grande partie par des bombes au napalm en 1945, et une seconde fois lors du tremblement de terre de 1995. Celle de son port dévoile sa géographie particulière entre la mer Intérieure reliée à l’Océan Pacifique et les montagnes du mont Rokko.

Kyoto, impériale, avec sa multitude de temples bouddhistes, de sanctuaires shintô et ses promeneurs en costumes traditionnels est considérée comme la capitale culturelle du Japon.

J’ai réalisé ce reportage afin de rendre compte de l’effervescence particulière du paysage urbain et de la population du Kansaï, région considérée comme le centre culturel et historique du Japon. J'aime travailler sur les contrastes et le traitement en couleur s’imposait à moi pour révéler la puissance et l'énergie qui émanent de cette région remarquable, à l'image du pays du Soleil Levant.

Nadia Missoum