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Actualité

La révolution « vandale » ?

Mise à jour le 26/12/2018
Les mercredis des révolutions vous proposent de commencer l'année avec une séance sur la question de la révolutions vandale. Rendez-vous le mercredi 9 janvier à 18h30.

"De toutes parts, le pillage et la destruction étaient à l'ordre du jour". L'abbé Grégoire, inventeur du mot "vandalisme" en 1794, ne mâche pas ses mots.

Derrière ces clichés de révolutionnaires "vandales", comment appréhender les gestes de destruction symbolique observés au cours des révolutions ?
La prochaine séance de l'Université populaire "les mercredis des révolutions", qui résonne puissamment avec notre actualité, invite à une réflexion apaisée sur ce sujet du vandalisme et de l'iconoclasme révolutionnaires, autour de deux terrains principaux : le XIXe siècle en France (en particulier 1830, 1848, et 1870-1871), et l'Europe de l'est au XXe siècle (les révoltes de la déstalinisation après 1953 et les mouvements liés à la fin du communisme à partir de 1989).
Que détruit-on (et que conserve-t-on) au cours des processus révolutionnaires ? Avec quels gestes et quels rituels ? Qui prend part à ces destructions? Avec quelles intentions et quelles attentes ? Quels effets produisent ces gestes sur le monde social et les rapports de force politiques ?
Toutes ces questions permettent de saisir la place centrale des images, des signes et des symboles au cours des révolutions, et de mesurer leur inscription dans une histoire à la fois mouvante et répétitive, aujourd'hui particulièrement sensible.

Séance animée par Jacqueline Lalouette, avec Jérôme Bazin et Emmanuel Fureix.

Jérôme Bazin est maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université Paris-Est Créteil. Ses travaux portent sur l’histoire sociale de l’art, plus spécifiquement dans les pays d’Europe de l’Est. Il est notamment l'auteur de Réalisme et égalité. Une histoire sociale de l’art en République Démocratique Allemande (1949-1990), Dijon, Presses du Réel, 2015.
Emmanuel Fureix est maître de conférences habilité à diriger des recherches à l'Université Paris-Est Créteil. Ses travaux portent sur l'histoire politique et culturelle du XIXe siècle, l'histoire des émotions, des rituels et des violences politiques. Il est notamment l'auteur de La France des larmes. Deuils politiques à l'âge romantique, (prix Chateaubriand 2009) et de L'oeil blessé. Politiques de l'iconoclasme après la Révolution française (à paraître en mai 2019).

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